Les régates à Henley
Jacques-Emile Blanche
Si beaucoup d’artistes ont scellé de fortes amitiés, Paul-César Helleu semble avoir toujours respecté ses célèbres compagnons de route, comme Monet, même au plus haut de sa propre notoriété. Jacques-Émile Blanche (5 tableaux en lice ici), avec qui il a voyagé en Angleterre, lui a fait le plaisir de peindre le portrait de son fils Jean (qui deviendra lui-même peintre officiel de la Marine), conservé au musée des Beaux-Arts de Rouen. Il entretiendra également une longue relation avec Marcel Proust, à qui il inspirera le personnage de Elstir (représentation du peintre idéal, inspirée à la fois de Helleu, Monet, Manet ou encore Whistler) dans son fameux ouvrage À la recherche du temps perdu. Signe du lien profond qui liait ces deux hommes, Paul-César Helleu gravera le portrait mortuaire de Marcel Proust sur son lit.
Enterrement dans un village de la Manche
August Wilhelm Nikolaus Hagborg
Le tableau Enterrement d'un marin dans un village de la Manche d’August Wilhelm Nikolaus Hagborg (peintre suédois) fut donné par le gouvernement norvégien au musée des Beaux-Arts de Rouen en 1911 à l’occasion des fêtes du Millénaire Normand. Cette célébration fut également l’occasion pour les habitants de la ville de Christiana (Norvège) d’offrir à la ville de Rouen une pierre dite « runique », aujourd’hui placée à l’entrée principale du jardin des plantes.
Caterpillar
Wim Delvoye
Qui n’a jamais entendu parler des installations « scandaleuses » de Wim Delvoye ? Vous avez certainement été témoin des remous médiatiques que Cloaca a suscité : cette machine reproduit le processus de digestion de nos intestins, transformant les aliments insérés en véritables excréments. Cet artiste plasticien belge nous amène à nous interroger sur la trivialité et les excès de la société actuelle en nous confrontant à ses installations, comme celle exposée en 2010 à Nice : sept cochons tatoués et naturalisés, que l’artiste avait lui-même élevés, invitaient notamment à débattre sur les traitements infligés aux animaux. Provocante, cette œuvre-là a encore suscité de vives remarques.
La vénitienne au bal masqué
Joseph-Désiré Court
Peintre en vogue au début du 19e siècle, l’artiste rouennais au talent remarqué a dressé le portrait de nombreuses personnalités, telles que le roi Louis-Philippe, le roi et la reine du Danemark, ou encore le pape Pie IX. Gravement malade, Joseph-Désiré Court meurt en 1865 sans pouvoir terminer son dernier portrait, celui du fils de son premier professeur (Monsieur Descamps).
Vue de Dieppe du haut des falaises
Jacques-Emile Blanche
Parmi la quinzaine d’artistes aux multiples talents sélectionnés dans cette édition du Temps des collections, certains hésitèrent entre la musique et la peinture (comme Jacques-Émile Blanche), d’autres peignirent des monuments de leur temps comme les paquebots Liberté et France, dont les salles-à-manger ont été décorées par Jean-Claude Aumale. Le rouennais Samuel Frère, quant à lui, en plus de peindre des paysages, a été critique musical au Journal de Rouen et a écrit plusieurs ouvrages dont une Histoire de Rouen, ses monuments et ses environs. Enfin, le peintre breton Pierre de Belay a fait profiter ses contemporains de son talent d’illustrateur, notamment en relatant grâce à de nombreux croquis le procès de l’affaire Stavisky en 1933.
Pêcheuse
Georges Haquette
Six artistes, bien que non normands d’origine, ont pris la Normandie comme lieu privilégié de villégiature et contribué à la mettre en valeur à travers leurs œuvres. Ainsi, André Noufflard, peintre franco-italien, aimait poser son chevalet au cœur des paysages normands et Jean Claude Aujame, d’origine creusoise, a créé la Société des artistes normands en 1923. D’autres ont élu domicile en Normandie, éternelle source d’inspiration : Dieppe pour le peintre de marines Georges Haquette, ou Offranville, pour le peintre Jacques-Émile Blanche, le peintre le plus représenté dans cette sélection, avec 5 tableaux en lice pour les votes. Courez également admirer lors de cette cinquième édition du Temps des collections les œuvres inédites de Jean-Francis Auburtin, artiste ayant posé ses pinceaux en Normandie dès 1904.
Marché dans le nord
René Olivier
Six artistes de la sélection représentent le savoir-faire normand. Qu’ils soient originaires de Bolbec (Jean Lasne), Bayeux (Robert-Jacques Lefèvre), Elbeuf (René Olivier), de Saint-Maurice-d’Ételan (Pierre Bettencourt), qu’ils viennent d’une famille d’artistes comme Raymond Duchamp-Villon, ou qu’ils aient été professeur à l’École des Beaux-Arts de Rouen (Philippe-Ernest Zacharie), tous ont contribué à leur manière à faire rayonner le territoire normand au niveau national, voire international.
Portrait de la duchesse de Berry
Robert-Jacques Lefèvre
Robert-Jacques Lefèvre, artiste normand au talent reconnu de son temps, a réalisé les portraits des grandes personnalités de son temps : de Napoléon au pape Pie VII, en passant par Charles X, ou encore Joséphine. Vous pouvez voter jusqu’au 31 octobre pour son portrait de la Duchesse de Berry et ainsi avoir une chance de l’admirer cet automne au musée des Beaux-Arts de Rouen.
Le Boulch'
Fabrice Bertran - Jean-Paul Berranger
Treize artistes normands, dont sept rouennais, sont mis à l’honneur dans cette sélection de la cinquième édition du Temps des collections. Le duo contemporain constitué de Fabrice Bertran et Jean-Paul Berrenger s’inscrit dans une longue lignée d’artistes rouennais témoins de leur temps. En effet, dès le 18e siècle, ils se font les ambassadeurs de leur ville natale, tel Lemonnier peignant les membres de la chambre de commerce de Rouen à l’occasion du passage de Louis XVI en 1786. La ville, par ailleurs, sut rendre les honneurs aux artistes l’ayant sublimée, tel Joseph-Désiré Court, à qui l’Académie de Rouen remit une médaille d’or pour son tableau Corneille accueilli au théâtre par le grand Condé, après une représentation de Cinna, ou encore la municipalité de Rouen, qui a décidé de donner le nom de Paul-Albert Baudoüin à une rue de la ville. Nous vous invitons à chercher cette fameuse rue baptisée du nom de l’ancien président d’honneur de la Société des artistes rouennais et membre de la Société des amis des monuments rouennais !
Portrait de Reynold Arnould
Jacques-Emile Blanche
Deux artistes ont laissé à la postérité les portraits de personnalités mondialement célèbres. Jacques-Auguste Charpentier a notamment peint les traits de Georges Sand et d’Alexandre Dumas. Jacques-Émile Blanche a quant-à-lui brossé les portraits de Marcel Proust, d’Igor Stravinski, de la peintre impressionniste Mary Cassatt, ou encore d’André Gide et de Jean Cocteau. Les portraits de ces deux auteurs sont conservés au musée des Beaux-Arts de Rouen.
Une parisienne
Jan Van Beers
Cet artiste belge qui a peint entre autres Une parisienne, tableau pour lequel vous pouvez voter jusqu’au 31 octobre, a fait scandale malgré lui au Salon de Bruxelles de 1881. Il y exposait deux toiles, dont Le yacht La sirène, pour lequel il a été accusé d’avoir peint sur une photographie. Alors qu’il proposait, pour éteindre la polémique et prouver sa bonne foi, de confier l’étude du tableau à des experts, un visiteur gratta la toile ! Après étude, les experts confirmèrent que la toile ne cachait aucune photographie, mais le mal était fait.
Dos de femme, étude
Albert Besnard
Octave-Denis-Victor Guillonnet, artiste multicartes, a notamment illustré des affiches. Pour celle de Messaline, drame lyrique écrit par Armand Silvestre en 1899, il choisira Mata Hari, espionne, danseuse et courtisane, comme modèle !
L'absinthe
Philippe-Ernest Zacharie
En 1909, Philippe-Ernest Zacharie présente au Salon de Paris le tableau L’absinthe ou L’alcool rend fou, pour lequel vous pouvez voter jusqu’au 31 octobre. Ce tableau, qui représente un double crime (une femme et son enfant) provoqué par l’abus d’absinthe, était une commande à l’artiste par la Ligue Nationale contre l’Alcoolisme.
Portrait de Bocage
Auguste Charpentier
Pierre-Martinien Tousez, dit Bocage, est un acteur dramatique du 19e siècle né à Rouen. D’origine modeste, il quitte sa Normandie natale pour tenter sa chance à Paris. À force de travail, sa carrière décolle jusqu’à devenir membre de la Comédie Française et même directeur du théâtre de l’Odéon en 1845. Il sera licencié pour activités anti-gouvernementales lors de la Révolution de 1848, ayant utilisé sa position de directeur pour mettre les représentations de l’Odéon au service de la propagande révolutionnaire.
L'exhumé rouge
Pierre Bettencourt
Une quinzaine d’artistes présentés dans cette sélection sont des « touche-à-tout » ayant autant brillé dans une discipline que dans les autres. L’artiste normand Pierre Bettencourt est l’un d’entre eux. Ce plasticien, disparu en 2006, réalisait des hauts-reliefs en intégrant des matériaux divers sur fonds peints, comme sur le tableau L’exhumé rouge, constitué de collages de pierre noire et d’isorel (morceaux de fibres dures de bois transformé). Mais ce seino-marin était également écrivain et poète. Il a suivi les cours de poétique de Paul Valéry au Collège de France avant de publier ses œuvres ainsi que celles d’Antonin Artaud, Henri Michaux ou encore Jean Dubuffet. Il signa toutes ses œuvres de son nom, sauf ses recueils érotiques, que vous trouverez signés du nom de Jean Sadinet, en hommage probable au marquis de Sade.
Le veuf
Jean Béraud
À une époque où les duels étaient fréquents bien qu’interdits, le peintre Jean Béraud fut l’un des témoins de son ami Marcel Proust lors de son duel contre Jean Lorrain, à Meudon, en février 1897. Cet écrivain et éditorialiste, de son vrai nom Paul Alexandre Martin Duval, avait en effet rédigé un article très critique sur le recueil de poèmes et de nouvelles Les plaisirs et les jours, publié par Proust en 1896. Jean Lorrain avait qualifié l’œuvre de surfaite et trouvait qu’elle était vendue à un prix trop excessif. Marcel Proust demanda donc que son honneur soit lavé, défendant par là même celui de Madeleine Lemaire, qui avait réalisé les illustrations de l’ouvrage de Reynaldo Hahn, qui avait composé une musique pour l’œuvre, et celui d’Anatole France, qui avait signé son avant-propos. Marcel Proust se couchant souvent à l’aube, il fut décidé par les témoins que le duel aurait lieu à 15h. Chacun tira deux coups de pistolet en manquant leur cible à chaque fois, ce qui permit aux témoins de déclarer un match nul entre les deux hommes.
Episode de la retraite de Russie
Boissard de Boisdenier
Ce tableau imposant (160 x 225 cm) a été exposé au Salon de 1835, lors duquel il fit sensation. Cette représentation de soldats mourants aux côtés d’un cheval mort y remporte un grand succès et devient l’un des symboles de la légende noire napoléonienne. Son maître (Antoine-Jean Gros), qui expose aussi à ce Salon, rencontre quant-à-lui un accueil glacial des critiques. De santé fragile et touché par cet échec, il se suicide à la fin du Salon malgré le succès remporté par son élève.
La Valouine, vue d'ensemble
André Noufflard
Ce tableau représente la ferme fortifiée de La Valouine (Seine-Maritime), construite au début du 17e siècle par les seigneurs de Ricarville. Organisés autour d’une cour rectangulaire, les bâtiments richement décorés sont dominés par une tour-porche. Elle est classée Monument Historique depuis 1930.
Portrait de M. Badin, directeur de la manufacture de Beauvais
Paul Baudry
Cet artiste vendéen du 19e siècle avait une triple spécialité : les portraits (comme celui sélectionné ici), les compositions historiques et les décorations murales. La maîtrise de ces différentes techniques lui permit de devenir membre de l’Académie des Beaux-Arts de Paris en 1870 et de recevoir des commandes d’envergure. Ainsi, il réalisa le décor du foyer de l’Opéra Garnier à la demande de Napoléon III (ce travail l’occupa durant 10 ans), ou encore le décor de la cheminée de la galerie des Cerfs du château de Chantilly (ancienne salle à manger du duc d’Aumale).
Fumeur au béret rouge
Entre 1844 et 1849, notre artiste accueille dans son appartement de l’île Saint-Louis les réunions mensuelles du fameux club des Hashischins. De nombreuses personnalités sont venues à ces séances de consommation de haschich, appelées « fantasias » par les membres du club : Théophile Gautier, Charles Baudelaire, Eugène Delacroix, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas et même Honoré de Balzac. Théophile Gautier, qui habita quelques mois dans cet hôtel particulier (appelé l’Hôtel Pimodan), avait, paraît-il, un escalier secret reliant son appartement à celui de Boisdenier, caché dans l’épaisseur du mur. Ces soirées permirent à ces membres éminents d’étudier les effets de la drogue sur le corps et l’esprit. Ainsi, Théophile Gautier publia Le club des hashischins en 1846 et Baudelaire y fait largement allusion dans ses célèbres Paradis artificiels (1860). Pur hasard ou lien de cause à effet : Boissard, qui a accueilli toutes les séances, déménage en 1849, année de dissolution du club.
Empereur romain à cheval et son esclave frappés par la foudre
Théodore Chassériau
Le peintre Théodore Chassériau qui a peint entre autres Empereur romain à cheval et son esclave frappés par la foudre, tableau pour lequel vous pouvez voter jusqu’au 31 octobre, a vécu durant deux ans une relation passionnée avec la comédienne Alice Ozy (de son vrai nom Julie Justine Pilloy). Cette romance vaudra à notre artiste la jalousie de Victor Hugo, admirateur éconduit de la célèbre comédienne.
Bénédiction des biens de la terre
Octave-Denis-Victor Guillonnet
Grand portraitiste, décorateur de palais nationaux, ensemblier (maîtrisant l’art du vitrail, de la céramique et de la tapisserie) et illustrateur (de périodiques, livres et certains menus de dîners de gala de l’Élysée), Guillonnet forge de profondes amitiés avec le milieu sportif dès son plus jeune âge et devient membre de la Société des peintres et sculpteurs de sport dès sa création en 1922. On lui commande notamment une peinture immortalisant la cérémonie d’hommage au tombeau de Gambetta lors de laquelle défilèrent 3000 gymnastes en 1901, ou encore les cartons du vase commémoratif des Jeux Olympiques d’été de 1924 à Paris.
Le soldat au noeu rose
Jacob Ferdinand Voet
Le portraitiste flamand du 17e siècle Jacob Ferdinand Voet, auteur du Soldat au nœud rose pour lequel vous pouvez voter jusqu’au 31 octobre, a vécu un certain temps à Rome. Ce voyage d’étude tourna court au bout de quelques mois (en 1680) lorsque le peintre fut banni de la ville pour avoir réalisé des portraits de femmes représentées avec des décolletés jugés trop indécents. Ce scandale ne l’empêcha pas de devenir peintre de cour en France de 1686 à sa mort en 1700.
Achille présenté à Nestor
Joseph-Désiré Court
Le 11 mai 1853, Joseph-Désiré Court fut nommé conservateur du musée des Beaux-Arts de Rouen. Ce peintre d’histoire et portraitiste rouennais occupa ce poste jusqu’à sa mort le 23 janvier 1865. Les collections n’étaient pas alors encore hébergées dans l’imposant bâtiment que nous connaissons aujourd’hui, sa construction n’ayant débuté qu’en 1877. Nous vous invitons à aller découvrir le tombeau de ce grand personnage rouennais au cimetière monumental de Rouen.
Femme debout
Joseph Csaky
De 1911 à 1914, un groupe d’artistes hétéroclites se réunit à Puteaux, près de Paris, afin d’élaborer une forme de cubisme différente de celle développée par Picasso et Braque à Montmartre. Deux artistes présentés dans cette sélection ont joué un rôle important au sein de ce mouvement : Raymond Duchamp-Villon (et ses deux frères, Marcel et Jacques Villon Duchamp) et Joseph Csaky. Ces artistes recherchent à travers leurs œuvres une harmonie liée à la création de formes idéales régies par le principe géométrique du nombre d’or (apparu à la Renaissance), d’où l’autre nom de leur mouvement : la Section d’or.
Portrait de femme
Quatorze peintres présentés dans cette sélection du Temps des collections se sont spécialisés, au moins durant une partie de leur carrière, dans les portraits. Certains se sont révélés jeunes, comme Théodore Chassériau, le plus jeune peintre exposé au musée du Louvre, qui a réalisé son premier portrait a seulement 15 ans. D’autres se sont penchés longuement sur un modèle unique, comme Paul-César Helleu, qui a réalisé une centaine d’esquisses de la comtesse Greffuhle lors d’un séjour dans son château de Bois-Boudran. Enfin, certains ont croqué la société de leur époque, comme Antoine Rivalz et Jean Béraud. Le premier a été peintre officiel de la société toulousaine du 18e siècle, le second a peint avec talent la vie parisienne de la fin du 19e siècle.
Scène antique
Domenicos Theotocopoulos dit Le Gréco
Cinq artistes des 16e et 17e siècles sont mis à l’honneur pour cette sélection du Temps des collections. Qu’ils soient portraitistes hollandais (Willem Key), français (Antoine Rivalz), flamand (Jacob Ferdinand Voet), ou italien spécialiste des natures mortes (Giuseppe Recco), tous ont connu un grand succès. Cependant, aucun n’égale la renommée de Domenicos Theotocopoulos, dit Le Greco. Considéré par les spécialistes comme le peintre fondateur de l’École espagnole du 16e siècle, il a connu la gloire de son temps et est, depuis le milieu du 19e siècle, l’inspirateur de nombreux artistes, des romantiques à Picasso.
L'ange exterminateur
Anicet Charles Gabriel Lemonnier
Après avoir rendu de grands services à la commission des arts, le peintre rouennais Anicet Charles Gabriel Lemonnier fut chargé de soustraire à la destruction les tableaux provenant des établissements religieux détruits durant la Révolution. Ayant réussi à réunir et sauver de nombreux chefs-d’œuvre, il permit au musée de Rouen (pas encore musée des Beaux-Arts) d’en devenir le gardien avant de jouer un rôle actif dans le futur projet de construction du musée des Beaux-Arts (dont la construction ne débutera que 50 ans après sa mort). Le portrait et le récit de la vie de Lemonnier, écrits par son fils, se trouvent dans la collection de la bibliothèque municipale de Rouen.
Les Oeuvres De La Saison 2016